La professeure Dandi Gnamou, présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin, s’est illustrée lors des 20èmes assises de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones à Kinshasa. En tant que modératrice d’un panel clé, elle a participé aux discussions sur les problèmes et les progrès qui peuvent être réalisés pour une justice indépendante et démocratique en Afrique. Cet apport a été salué par ses collègues, consolidant ainsi son statut de pionnière dans la transformation des systèmes judiciaires sur le continent.
Du 18 au 19 décembre 2024, Kinshasa a vibré au rythme des 20èmes assises de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF). Pendant deux jours, la capitale congolaise a été le théâtre de riches discussions sur l’avenir de la justice en Afrique francophone. Avec pour thème central : « Bilan de la contribution de la justice au renforcement de la démocratie en Afrique francophone », ces assises ont réuni des magistrats de renom, venus partager expériences et idées pour fortifier les institutions judiciaires. Plus de 200 magistrats et juges venus de 18 pays ont débattu de la contribution de la justice au renforcement de la démocratie en Afrique francophone. Et lors de ces assises, la présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin, Professeure Dandi Gnamou, a tenu un rôle de premier plan.

En effet, au cœur des discussions, un thème ambitieux a été abordé. Celui concernant « Les nouveaux chantiers de la justice en Afrique francophone ». Un panel dont la modération a été confiée à la professeure Dandi Gnamou, que l’on peut dire une figure incontournable de la justice africaine. Avec finesse et expertise, elle a orienté les discussions sur des enjeux cruciaux, tels que la modernisation des institutions judiciaires et l’adaptation aux défis contemporains, notamment le respect de l’État de droit et la lutte contre les interférences politiques.
Sous sa direction, les intervenants ont exploré des solutions concrètes pour renforcer l’indépendance des juges et garantir leur rôle dans la consolidation de la démocratie. Les échanges ont mis en lumière les mécanismes d’accompagnement régional, essentiels pour appuyer les magistrats face à des situations complexes. Les travaux menés sous la supervision de Dandi Gnamou ont révélé un besoin urgent de former davantage les acteurs judiciaires. Ils ont aussi souligné l’importance d’une collaboration interinstitutionnelle pour une justice accessible et crédible.
Avec cette intervention remarquée, la présidente Dandi Gnamou s’affirme comme une actrice clé de la transformation judiciaire en Afrique. Kinshasa garde l’empreinte de ses idées, porteuses d’espoir pour une justice indépendante et innovante au service des peuples africains.
José Pascaël AGBO
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